Une oeuvre somptueuse

Nombre de messages : 35 Ordre : Assassins Date d'inscription : 26/10/2008

Un homme seul se tient sur un toit, les pentes inégales et le vent fort ne semble pas le perturber. La poussière déplacée est pourtant mordante, accrochant sa peau, mais il n'y prête aucune attention. Son pas est sur dans son déplacement. Un appui, un saut et le voila de l'autre côté de la ruelle. Ici, le soleil touche sa peau, le réchauffant dans une douce étreinte, il aime cette ville. Le bruit des ruelles parvient jusqu'à lui et on peut apercevoir l'esquisse d'un sourire sur son visage. Ses cheveux blanc suivent le mouvement violent du vent, lui donnant la grâce et la prestance d'une oeuvre d'art. Ses yeux s'ouvre aux bruits que font les armes de ceux qui marchent, en bas dans la ruelle. Ici, il le sait, il est en sécurité. Les gardes montent rarement sur les toits, et il les entendra bien avant qu'ils ne puissent le voir.Les murs de la ville sont loin, lui garantissant une sécurité relative, l'église est quand à elle, a quelque bâtiments de la. Il ira peut être dessus, peut être pas, qui sait.
Le toit sur lequel il se trouve est en état relativement bon, et appartient a un vendeur de soierie, il l'a entendu, mais il ne sais pas en revanche la beauté du bleu des tissus déployés en paravent, il connait leurs présence et se plait a les imaginer avec différent style, tour a tour des fresque historique, ou bien avec des contes. Ses représentations serait incompréhensible pour les autres, il est né aveugle et ne connait donc pas la couleur, ni quoi que ce soit, il se les représente juste avec ses sens. Absorbés dans ses pensée, il entend tout de même un léger bruit, et sa main se tient prête a saisir son arme.

L'église, un lien culte pour tous les chrétiens. Au sommet, un aigle survolant une petite croix en bois. Non loin, un homme debout sur la croix. Cette homme scrutait les environs. Il observait la magnifique horizon de St Jean d'Âcre. Mais quelque chose le troubla ; quelqu'un était sur un toit, mais qui ? Cela troubla l'esprit de l'assassin. Il fit quelques pas vers la droite et sauta sur un toit à proximité. Peu à peu, il avançait vers l'inconnu. Celui-ci avait entendu Ismaël et était prêt à saisir son épée. Ismaël arriva à côté de son oreille et chuchota :

« Paix et sérénité, mon frère. Je suis un Assassin, comme toi, je présume. Sans indiscrétion, pourrais-tu me dire pourquoi tu es ici ? Pourrais-je t'aider dans ta quête ? »

Ismaël se retourna, il vit non loin un archer. Il lui lança donc un couteau de lancer, pour plus de sureté et de discrétion. Je fis quelques pas, observant son visage. Il m'était bien inconnu. Des cheveux blancs volant au gré du vent, deux yeux fermés en permanence, une épée entourée d'un aura bleuté et une petite pierre précieuse située au bout de l'épée. Un vent d'une force élevée tapait sur toute la ville de St Jean d'Âcre et faisait virevolter les bannières des Templiers, des Teutoniques et des Hospitaliers. Le ciel était rempli de gris et on entendait les gens parler de tout en bas des ruelles. Son ouïe ne le trompait pas, Ismaël entendait bien un homme se faire agresser par des gardes.

« Espèce de voleur ! »

Et le pauvre civil, qui n'avait rien fait, criait.

« A l'aide ! Je n'ai rien volé ! Arrêtez, mais vous êtes fous ! »

Il fallait qu'Ismaël aille aider ce civil.

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Cellendhyl entendit le pas et les paroles de son "camarade". Il tourna légèrement la tête au son d'impact étouffé que produisit le couteau de lancer au moment ou celui ci percuter l'autre en pleine poitrine. Pas un son ne s'échappa des lèvres du mort, et Cellendhyl eu un sourire appréciateur.Ne pouvant voir il ne pouvait jauger son interlocuteur, mais il décida de s'y fier, après tout, l'homme avait été assez clair sur le fait qu'il soit un assassin. Cellendhyl se mit face a son partenaire, se fiant a la provenance de sa voix.

"Enchanté, je suis Cellendhyl De Cortavar, et je suis effectivement un assassin. Les raisons de ma présence ici sont simple, je souhaitais juste me promener a ma guise, et par conséquent je n'ai nulle quête, mais si vous souhaiter prendre un peu de temps avec moi, je n'y vois nul inconvénient, plutôt même un honneur pour moi"

Cellendhyl s'inclina gracieusement devant cet homme, et ouvrit ses yeux, fixant l'immensité.La ville était vraiment sublime avec ses sons et ses odeurs, Cellendhyl esperait que l'homme resterait, pour parler, cela faisait si longtemps qu'il veillait qu'une compagnie serait la bienvenue.Soudain un son, une voix, une agression. L'autre bondit en direction, Cellendhyl le suit et le dépasse. Plongeons, il y a seulement trois gardes. Cellendhyl peut en bloquer deux, mais le troisième lui demandera une rapidité d'action pour l'empêcher de fuir. TCHAAAC. Le troisième n'est plus, un couteau de lancer planter dans la gorge. Cellendhyl arrive d'en haut, dégainant son épée. Le garde ne le vois pas, et quand il aperçoit l'ombre, Cellendhyl est déjà sur lui, son corps ne résiste pas la l'épée. Le second garde est quand a lui éliminé par la lame, qui le perce dans le dos, ressortant par la poitrine, de son compagnon. Cellendhyl tourne la tête vers ce dernier.

"Il est sauf, merci de ton aide."

Il lève sa lame a la verticale de son visage avant de la ranger, et s'appuie sur une façade, attendant de voir ce que son partenaire allait faire du civil.

Le civil en danger avait été sauvé. Ismaël observa les corps, son amis et ensuite le civil. Celui-ci avait été sauvé par les deux assassins.

« Merci de m'avoir sauvé, inconnus. Je ne pourrais jamais remercier assez votre acte de bravoure. Toute la ville saura que vous vous êtes sacrifiés pour moi. »

Puis, rapidement, il se sauva en courant. Ismaël fit signe à l'autre assassin de me suivre. Ils grimpèrent alors sur un grand bâtiment. Un garde y était. Ismaël l'assassina grâce à sa lame secrète. Ce garde, malheureusement pour les deux assassins, tomba du toit en face d'un autre garde. Celui-ci se mit à grimper une échelle, accompagné d'autres gardes.

* J'ai fait une grosse bêtise ... *

Bref, un long combat commença. Tandis qu'Ismaël s'occupait de deux gardes, l'autre assassin s'occupait de deux autres. Un garde attaqua Ismaël et celui-ci riposta. Il lui enfonça sa lame dans l'estomac, le tuant. Le deuxième garde attaqua Ismaël et Ismaël riposta en lui tranchant une des artères située a la gorge, tandis que Cellendhyl en avait fini lui aussi. Ismaël rangea son épée dans son fourreau.

« Bien joué, mon ami. Au fait, je me nomme Ismaël, surnommé l'écrivain (Al-Katib). Dis moi, tu manie bien ton épée. Quelle bêtise ai-je fait en assassinant ce garde. Mais on s'en est bien sorti. »

Ismaël souriait. Il attendit une réponse de Cellendhyl.

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Cellendhyl rengaina son arme, décidément, on s'amuse bien dans les villes. Son rire clair partit dans les cieux de la ville, coïncidant avec un envol d'oiseau. Il posa son regard d'aveugle sur Ismaël.

"En effet, il s'agit d'une bien belle bêtise maitre Ismaël, mais personne n'est parfait. En effet je manie bien ma lame, j'ai été formé pour, mais votre maitrise du combat et assez bonne aussi. Il me semble que par contre, vous manquez un peu de perception, vous eussiez pu tuer ce garde et retenir son corps. Mais je suppose que la présence fortuite d'une patrouille était incongru dans cet endroit."

Le ciel était sans doute clair. Cellendhyl s'allongea alors, ferma les yeux et se laissa porter par le vent. La beauté qu'il percevait de l'endroit était nettement différente de celle que pouvait percevoir un voyant, mais elle lui suffisait amplement.

"Je m'oubliais, je suis enchanté de vous rencontrer Ismaël, puissions nous devenir amis."

« Cela ne me dérange guère, j'allais justement vous le demander, mon ami. Tout de même, St Jean d'Âcre est une ville bien gardée, c'était donc probable de trouver des gardes en bas de ce bâtiment. Mais c'est vrai que cette ville à du charmant. Elle me plait. J'aime venir m'y promener en tant que simple visiteur. »

Ismaël tourna sa tête, observant encore et encore les aigles et autres pigeons qui plombaient le ciel. Parfois, il se tournait de l'autre côté et regardait les grandes églises et les cathédrales. Bref, Âcre était une ville remplie de plaisirs et de saveurs. Ismaël adorait humer l'odeur de l'eau de mer qui entourait Âcre. Puis, en vouvoyant son nouvel ami, il lui demanda ;

« Cellendhyl, voudriez-vous bien traquer les templiers de cette ville avec moi ? Je souhaite m'améliorer en discrétion et en assassinat, même si je suis Maître Assassin, tout comme vous.. »

Puis Ismaël ferma le poing, laissant sortir sa lame secrète remplaçant son annulaire, puisqu'il se l'était fait coupé, comme tout assassins. Sa lame était alors prête à transpercer un templier de plus. C'était bien le passe-temps préféré d'Ismaël avec effectuer des assassinats : tuer des templiers.

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Cellendhyl esquissa l'ombre d'un sourire, son expression favorite faut-il croire, mais il ferma ses yeux.Il se pencha et saisit le corps du garde qu'il avait juste assommer. Il le ligota et le laissa a même le sol, dans un coin d'ombre, et enfin se tourna vers Ismaël.

"Je suis navré mon amis, mais je réprouve le meurtre lorsqu'il n'est point obligatoire. Je ne cherche que de bon combat afin de m'améliorer, par conséquent, je ne peux pas vous aider dans votre quête de meurtre et d'épuration de templier, cependant, je peux quand même vous souhaiter bonne chance dans votre entreprise, mais ce serais tout. "

Cellendhyl, restait un peu tendu, le fait qu'Ismaël est sortit une lame secrète n'augurer rien de bon, il devait la ranger, ici ils étaient trop visible, et de plus la panique que cela engendrerait nuirer a la beauté du lieu que Cellendhyl avait choisis...