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 Dante Falconi

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Dante Falconi

Dante Falconi


Masculin Nombre de messages : 2
Age : 31
Arme : Alya
Date d'inscription : 18/12/2008

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MessageSujet: Dante Falconi   Dante Falconi Icon_minitimeJeu 18 Déc - 20:16

NOM :
Falconi

PRÉNOM :
Dante

ÂGE :
28 ans

ÉLÉMENT :
Air

ORDRE :
Indépendant, marchand logé à Saint Jean d'Âcre et Damas.

CODE CACHE : Validé par Jennah

POUVOIRS :

A première vue, ou tout du moins à ce que je vois en tant que moi même, je n'ai pas été doté de « pouvoirs » spéciaux, comme on en entend parler dans mythes et contes d'enfants. Difficile de n'être que «normal » dans le métier me direz vous, cependant certaines choses m'intriguent des choses qui me différencient du commun des mortels ...
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Comme un vent, comme un oiseau : Dante peut se déplacer avec bien plus de célérité et de précision qu'un humain normal. Sa course est plus rapide, ses sauts sont plus longs, comme ses esquives ou ses attaques sont plus dangereuses...
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Sens ? : C'est étrange, car j'ai souvent remarqué un don chez moi, je parviens à bien mieux utiliser mes sens, j'ai une ouïe plus profonde qu'un aveugle, comme une vision plus perçante que celle d'un sourd. Nombre de gens que je côtoie ne semblent pas à même de sentir ce que je sens, de ressentir ce que je ressens. Peut-être que mon entrainement et ma vie de tous les jours ont hypertrophié mes sens. Je n'en sais rien, mais le mieux dans tout ça, c'est que je sens quand vient le danger, comme un sixième sens me direz vous, mais enfin, ça vous n'êtes pas censés le savoir...

Maître d'Armes : De ce côté là, je ne sais pas si j'ai des prédisposions ou si c'est là aussi mon entrainement qui joue, mais je me rends compte que je suis bien plus apte à combattre que bon nombre de soldats expérimentés. Leurs mouvements me semblent prévisibles et lents, et je n'ai aucun mal à leur porter des touches mortelles. Ma vie parallèle m'a bien souvent montré l'utilité de ce clivage par rapport aux simples hommes. J'ai donc l'impression d'avoir l'expérience d'un vétéran usé par la guerre, la vivacité d'un jeune plein de fougue, et la déduction d'un sage. Technique, vitesse et analyse c'est beaucoup pour un seul homme, peut être trop...
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Symbiose : C'est là le pouvoir le plus stupéfiant de Dante. Au fur et à mesure de l'intensité des contacts qu'il entretient avec des êtres proches de lui, il arrive petit à petit à s'immiscer dans leurs corps, lui même a du mal à se l'expliquer. Un exemple simple est celui désignant la symbiose qu'il entretient avec ses animaux, en pensant ou se concentrant fortement sur un de ses compagnons, il peut partager ses sens, et partager son esprit pour ensuite se diriger comme s'il s'agissait de son corps. Il n'a pas de définition pour ce qu'il qualifie de « partage ». Ce pouvoir est limité à quelques animaux, car il n'a que peu de relations intimes avec des humains, c'est donc avec son faucon, son serpent et son chacal qu'il entretient cette symbiose. Ce que fait son corps pendant qu'il est hôte de ses confrères ? Il agit selon sa volonté, enfin comme ce qu'il aurait fait si il avait été lui même à ce moment... Pour lui, c'est dur à expliquer...
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ARMES : Je dispose dans ma boutique d'un arsenal plutôt conséquent, mais je ne me plais pas à me battre avec eux. J'use principalement de ma dague. C'est une lame courbée longue d'environ cinquante centimètres, ornée d'arabesques scintillantes. Elle m'est très utile, et m'a maintes fois sauvé la vie. Je la manie comme nul autre ne saurait la manier et son tranchant a réduit au silence plus d'un prétentieux... Je l'ai nommée Alya.

CARACTÈRE :

Paradoxe vivant, c'est un étrange homme que nous avons là. Sombrement souriant, joyeusement froid, Dante a deux facettes distinctes à son caractère. N'allez pas croire qu'il est une sorte de schizophrène ou qu'il est affublé de troubles mentaux, loin de là, il est comme ça, voilà tout. Lunatique à l'extrême, son humeur change pour un rien. On peut le trouver tout sourire, aimable et attentionné, pour le retrouver morne, silencieux et froid quelques minutes plus tard, si toutefois c'est la même personne que vous croyez voir. C'est sa nature, et il maitrise parfaitement ces sauts d'humeur, et lui sont parfois très utiles, car il faut savoir que Dante Falconi n'est pas un simple vendeur. Mais nous verrons ça plus tard. Il est peu rêveur sur les choses qui l'entourent et est fixé sur un réalisme à toute épreuve.

Notre homme ne se laisse que très rarement émerveiller, et bien que ce ne soit pas un pessimiste renfrogné, il n'est pas de nature très optimiste. Seul le ciel lui permet encore de s'évader loin de ce monde, dans les volutes de la pensée, et oublier un peu la fatalité qui l'entoure. Mais derrière ce sourire et cette aura terre à terre, se cache un regard calculateur et froid des choses. Ce second côté lui permet de ne pas laisser les fabulistes s'accaparer de sa personne, et a bien souvent sauvé ses étalages. Pas hypocrite pour deux sous, il parvient néanmoins à deviner les arrières pensées des gens, ce qui dicte à son instinct de se méfier naturellement de certaines gens, sans pour autant nuire à sa propre amabilité. Dans son répertoire de goûts, on peut noter un passion pour la poésie et la chanson, et bien qu'en ces temps de guerre, les Lettres ne sont pas favorisées. Pourtant, même loin de son Italie natale, il parvient toujours à se faire fournir des compositions, pour le plaisir de ses yeux.

Malgré le mal du pays Dante est tout de même attaché aux contrées de Moyen Orient, à cette atmosphère tendue, et bien qu'il ait du mal à se l'admettre, cette ambiance violente, comble bon nombre de ses instincts belliqueux. Il est presque évident, que cet homme ne craint pas la mort...



PHYSIQUE :

D'apparence, on pourrait qualifier Dante comme quelqu'un d'assez commun voire banal. Au niveau des proportions de son corps, il semble être dans la moyenne, sans pour autant être lui même renseigné sur ses propres valeurs métriques et pondérales, ce n'est pas son gabari qui le distingue dans une foule. Même si ses vêtements n'y laissent paraître, notre homme a une masse musculaire conséquente, très présente, et bien surprenante lorsqu'on ne prend pas gare à qui on s'attaque. Sa peau a un teint hâlé mais ne laisse aucunement douter quant à ses origines occidentales. Il se vêtit souvent d'habits simples, habituels de la région où il se trouve.

Son visage aux rebord anguleux est tout aussi paradoxal que celui qu'il représente. Mal rasé, un petit bouc arbore son menton, et vient soutenir sa bouche sombre et pâle, aux lèvres fissurées par la haine et l'aridité de la vie. Le tout est survolé par un nez de noble forme aquiline. Mais ce qui caractérise le plus ce Falconi, ce sont ses yeux. Deux saphirs viennent marquer ce visage, et rafraichir l'environnement aride dans lequel il vit, ou faire fondre l'atmosphère. Des sourcils brefs et tracés comme le sang sur une lame, surplombent ces pierres précieuses, bien souvent recouvertes par une chevelure lisse mi longue, coiffée anarchiquement...

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PETIT PLUS :
Un petit plus, par rapport à moi ? Je dirai qu'au delà de ces "pouvoirs" ou je ne sais pas comment je pourrai appeler ça, et bien je suis au courant d'un bon nombre des histoires qui se déroulent en ville. Oui, mes étalage me permet de récolter tous les ragots du coin, et de m'informer sur tout ce qui se passe à Damas ou Saint Jean d'Âcre.


HISTOIRE :

A ce que les registres disent, vieux amas de poussières et de souvenirs, je suis né à Venise, en 1174 dans une maison coquette d'un quartier populaire. Ma mère s'appelle Maria, et mon père s'appelait Julio. Paix à son âme. J'ai commencé ma vie dans cette magnifique cité, alors que ma mère tenait un magasin de tissus, et que mon père faisait régner la sécurité dans la ville. Fils de soldat et de marchande, rien d'extraordinaire, mais sachez que je n'en suis pas peu fier, car d'après ce que tout le monde me disait, mon père était un valeureux combattant, et avoir une mère qui travaillait de la sorte, avec du recul je me rends compte que c'était vraiment une chance. Ainsi je traversai la fleur de l'âge de bourgeon dans une situation correcte, sans grande joie ni grande peine. Je prenais des cours de lettres, via un professeur peu aimable, mais fort efficace, ainsi je pus parfaire ma connaissance du Latin, de l'antiquité, et gagner quelques rudiments de langues étrangères.

Cette situation se prolongea jusqu'à ce que j'atteigne douze ans, cet âge qui marqua un passage important de ma vie. Mes grands parents, alors qu'ils s'étaient réunis dans la demeure familiale, non loin de Florence se firent assassiner, par on ne sait quelle bande de criminels, ce qui me laissa sans aïeux. Mais, au final, ce ne fut pas si grave, car il faut savoir que les relations qu'entretenaient mes parents avec leurs propres parents étaient souvent litigieuses, et peu cordiales. Et de par leur mort, nous héritâmes d'un intéressant amoncellement de biens... Ainsi, nous déménageâmes, quittant Venise, pour s'installer près de Florence, une aubaine pour le commerce de ma mère, car il y avait une telle fluctuation de voyageurs près de "Firenze" comme on le disait dans la langue, que les affaires marchèrent mieux que jamais. Par contre, avec mon père, la chance ne fut pas aussi clémente.

Nous vivions dans une grande maison, adossée à une route de commerce, nous nous enrichissions à vue d'oeil, si bien que mon père n'eut plus besoin de faire part dans la garde de Florence auprès de laquelle il s'était engagé, il se donna donc dans le commerce de sa femme, car l'économie familiale ne reposait que là dessus. Ainsi, au milieu du reste des marchés Florentins, en quelques mois, nous devînmes d'importants exploiteurs de tissus. Outre cette vie commerçante, mon père, bien trop pris par son instinct belliqueux commença à m'enseigner le maniement de l'arme, pour que je sois un enfant "complet". Son entrainement fut des plus intensifs, et s'étendit sur plusieurs années, alors que je me prenais à apprécier ça, au delà de l'entendement.

A mon goût, mes études littéraires avaient été parachevées, et ce plaisir que je prenais dans le combat, ne laissait place à aucun autre loisir. Mon père et moi nous entrainions de longues heures durant, et le plus souvent possible, ayant quitté sa garnison, il pouvait me consacrer du temps sans compter. Nos épées, nous les avions achetées à un marchand venu sonner à notre porte. Il ne nous fallut que peu de temps pour voir qu'elles étaient bien plus précieuses que ce qu'il voulait bien y croire, et nous profitâmes de l'occasion. C'est pendant ces années là que découvris toutes mes aptitudes, celles que je vous ai citées plus haut, et au fur et à mesure que le temps passait, j'appris à les approfondir. Ainsi ma vie se déroulait simplement, et agréablement, et ce durant de longues années. Mais comme toute existence, il y a des hauts et des bas. Notre vie fut hautaine jusque là, fière et droite, et c'est aveuglément que nous avions sombré dans cette courtoise habitude. C'est donc un frais matin de printemps, où la rosée matinale tient encore son voile sur le paysage, que la réalité nous rattrapa.

Alors que nous finissions notre petit déjeuner, des coups retentirent à notre porte. Intriguée sur l'identité de la personne venant nous rendre visite à cette heure peu avancée, ma mère partit accueillir les visiteurs. Et lorsqu'elle ôta la clef de la porte, cette dernière s'ouvrit de volée, la projetant contre un mur, et une quinzaine de saltimbanques masqués entrèrent dans le domicile familial. Ils hurlaient et riaient ces pourceaux, j'entends encore leurs voix avides et sales. Mon père, comprenant tout de suite l'intention des voleurs, vola à leur encontre, poings en avant, et les frappa, l'épiderme contre les lames de leurs poignards. Pendant ce temps, je courus dans la pièce voisine, où étaient entreposées notre équipement. D'un coup de pied, j'ouvris un coffre, mais dans la précipitation, je n'avais pas choisi le bon. Enfin pas celui que j'attendais, mais dans le fond ce n'était pas plus grave, car couchée sur un lit de mousse attendait une dague splendide. Ornée de sculptures magnifiques, et au tranchant sans faille, ni pitié. Ébloui par le chef d'œuvre, je perdis de précieuses secondes à contempler l'arme, avant de m'en emparer, ainsi que de mon épée favorite. Courant dans l'entrée, je rencontrai un sauvage, qui courut vers moi, le couteau levé. D'un réflexe, je tendis mon bras en opposition, la belle Dague prise en position inverse, et l'homme vint s'y embrocher avant de tomber au sol, le regard vide, dans un crachat de sang. Ce fut mon premier meurtre, je ressentis alors quelque chose d'étrange, une soif du sang, comme une haine sans précédent, mais aussi un plaisir abject. Je ne m'arrêterai pas là, et c'est cette dague qui me fit donner la mort pour la première fois. Je ne m'attardai pas plus sur ma première victime, et courus rejoindre mon père, qui ne pouvait plus contenir les assaillants de ses propres poings. Il ne s'était écoulé que très peu de temps, mais suffisamment pour rendre la situation critique. Sans hésiter, je lui lançai La dague, et dégainai mon épée, pour mettre en pratique ce pour quoi nous nous étions entrainés... La bataille fut brève et sanglante, et mon père, bien que blessé tuait avec fureur, je suivais ses coups sans pouvoir tuer une seconde fois. Mais, alors que les pillards commençaient à reculer, je vis l'horreur se dessiner devant moi. Trois archers attendaient là, arcs bandés la retraite de leurs compagnons. Et lorsqu'ils nous eurent en ligne de mire, ils décochèrent les flèches. Par réflexe, je sautai -je ne sais pas encore comment j'ai pu le faire à une telle vitesse- vers ma mère pour la protéger. Elle était encore assise, à moitié consciente, et nous nous réfugiâmes dans un recoin du hall d'entrée. Alors que je sentis un liquide chaud saillir mon visage. Mon visage se tourna alors vers mon paternel, que je vis s'effondrer dans un grincement de rage, une flèche dans la gorge.


VOTRE ENTRÉE DANS L'ORDRE :


Dernière édition par Dante Falconi le Mar 23 Déc - 13:15, édité 6 fois
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Jennah Kaileena

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MessageSujet: Re: Dante Falconi   Dante Falconi Icon_minitimeVen 19 Déc - 19:10

Passage rapide (je suis hyper occupée en ce moment u_u) : j'ai pas lu ta fiche, mais y'a un truc qui m'a sauté aux yeux : ton avatar. Merci de ne pas utiliser un avatar représentant Altair pour ton personnage =D

Sinon bienvenue et j'espère avoir l'occasion de bientôt lire ta fiche en entier ^^
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Yassir Abdel Bassir

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MessageSujet: Re: Dante Falconi   Dante Falconi Icon_minitimeVen 19 Déc - 19:29

Je m'incruste un peu.

Désolé Jennah mais c'est l'avatar du personnage de Prince of Persia, pas celui d'Assassin's Creed. Razz

Et puis je suis déjà en possession de l'avatar du personnage de prince of persia ^^
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Dante Falconi

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MessageSujet: Re: Dante Falconi   Dante Falconi Icon_minitimeVen 19 Déc - 21:08

Salut !

En effet c'est l'image du Prince de Perse, je ne savais pas que ton Avatar aussi Yassir le représentait, désolé :s. Je me suis renseigné et j'ai vu qu'il s'agissait du Prince du dernier épisode en effet. Donc je pense que ça sera pas possible de garder le même avatar, je pars donc à la recherche d'un nouveau qui pourrait représenter mon perso.

A la prochaine =)


Suite et fin de l'histoire :



Je ne me souviens pas de l'intégralité de la suite des évènements, mais en voici le récit approximatif. Aveuglé par la haine, je courus saisir la dague de mon défunt père, tout en lui ôtant le projectile qui ornait sa gorge. Et sans comprendre pourquoi ni comment, je m'élançai vers ces archers, l'arme en avant, sans me faire transpercer d'aucune sorte. Je sentais les flèches filer autour de moi sans jamais me toucher alors que mon corps se mouvait avec fluidité pour éviter ces projectiles. Et dans un bond j'arrivai sur le meurtrier, qui ôta la vie de mon parent. Un coup de dague vint lui sectionner la trachée pour qu'ensuite mon pied lui écrase violemment le visage, à trois reprises, sous l'air ébahi de ses partenaires. Partenaires qui ne tinrent pas plus longtemps debout.... Par quelques sauts et passages de bras je découpai ce qui leur servait de tête, et regardai le reste des brigands vivant, d'un regard de glace, haineux, je les regardai comme jamais je n'avais regardé personne. Ils devaient être approximativement huit ou neuf, et tous commencèrent à fuir. Je les rattrapai aisément, et tous, je les tuai. Sans exception dans la plus grande violence imaginable, je les tuai. Avec le recul, je me demande comment j'ai pu réaliser un tel exploit. Les archers étaient éloignés de la maison, et pourtant je les ai rejoint si vite... A neuf contre un, ils n'eurent pas le temps de me blesser... Peu importait, ivre de rage et de chagrin, je rentrai dans la demeure, pour me reposer sur la dépouille de mon père. Ma mère était en pleurs, et je sentis mes yeux s'humidifier, pour que des perles viennent tomber sur le visage du défunt... Je pense que ce moment de ma vie me marqua à jamais, et depuis, à chaque vois que je sens la violence approcher, je tiens ma dague, je la serre aussi fort dans ma main que ce jour là...

J'étais couvert de sang, et je choisis comme seul souvenir de mon père cette arme. J'avais vingt ans.

S'en suivit une visite de la garde, et l'incinération des cadavres, de tels sauvages ne méritaient pas une mort chrétienne. Puis vint l'enterrement de Julio Falconi, dans une splendide tombe au fond du jardin familial. Nous fûmes nombreux à sa mise en terre, et son adieu était des plus pénible pour tout le monde.
Je vécus pendant deux ans encore chez ma mère, avant de sentir le besoin d'évasion prendre possession de mon corps. Elle n'en fut pas accablée, et elle m'avoua même qu'elle se demandait quand j'allais y penser. A partir. Content de sa réaction, je ne m'attardai pas sur les préparatifs de mon départ, et, pour gagner ma vie je savais comment m'y prendre, tout comme je connaissais ma destination. J'allais devenir marchand dans le Moyen Orient, en Terre Sainte. C'était ce qui m'attirait, j'avais lu les récits de la seconde Croisade, et cette contrée m'intriguait. Ainsi je m'en allai, embarquant pour le premier bateau pour les côtes arabes, je m'en allai. J'avais emporté une bonne somme d'argent ainsi que mes affaires, et La Dague. C'est quand je passai le pas de la porte de ma maison que je lui donnai ce nom : Alya telle une étoile de la constellation de l'Aigle.

Le voyage se déroula sans encombre, bien qu'il ne fut pas confortable, j'étais parmi des produits destinés au commerce, tapi dans un petit coin du navire. Nous accostâmes dans un port bancal, sous un soleil de plomb. La chaleur m'étouffait, mais l'envie de découvrir les environs était tellement grande, que je ne m'arrêtai pas sur ce détail, et commençai à cheminer vers la plus proche ville majeure, Damas. Je fis le voyage avec quelques connaisseurs de la région, qui m'instruisirent sur ce pays, je buvais leurs paroles, et était ravi d'en savoir plus sur ces terres, mélangeant Latin et Arabe, nous échangions. J'étais avec un homme, d'origine européenne, qui cheminait lui aussi vers les cités de ce nouveau monde, en quête de commerce. Nous nous étions rencontrés sur le bateau, et nous fîmes rapidement connaissance, c'était quelqu'un que j'ai apprécié au premier coup d'œil. Je ne sais pas combien de temps dura le voyage, je ne le vis pas passer. C'est donc assez rapidement, que je vis face à moi les murailles de Damas. Immédiatement, je tombai amoureux de cette ville, son ambiance folle et fourmillante, son atmosphère conviviale et chaleureuse... J'étais émerveillé par cette culture différente, qu'on pouvait juger barbare par chez nous...

C'est ainsi que je commençai ma nouvelle vie de marchand. Je connaissais bon nombre d'astuces, données par ma mère durant ma jeunesse, et les affaires allaient bon train. J'allais m'approvisionner au port, pour ensuite vendre à Damas. Je restai en contact avec la femme qui me donna la vie, par des lettres ou colis, que nous échangions entre Florence et Damas, ses affaires marchaient bien, elle était contente pour moi, me disait elle.
L'homme que j'avais rencontré sur le bateau, s'était établi à son tour non loin de chez moi, et vendait exclusivement des pièces forgées, étant fils de Forgeron, tandis que je faisais dans le commerce varié, poterie, armes, nourriture, art, mais surtout dans le textile, tout comme ma mère.

Je ne mis pas longtemps à me trouver un logement, les habitations des quartiers moyens de Damas étaient peu onéreuses et les affaires allaient bon train. Je vivais donc, dans une maison moyenne, au cœur d'une rue populaire de Damas, au dessus de ma boutique. Et sans que je m'en rende vraiment compte, ce fut le jour de l'anniversaire de la mort de mon père que j'emménageai dans mon nouveau chez moi.

Le temps passa sans que je ne m'en rende vraiment compte, mes heures libres m'étaient comptées tant les clients s'enchainaient. Je vivais bien, et l'Italie ne me manquait pas autant que je l'aurais cru. En Mars 1188, je m'associai avec l'homme que j'ai rencontré sur le navire qui m'amena au moyen orient pour grandir l'ampleur commerciale de nos bazars. Ainsi, rassemblant nos fonds et travaillant d'arrache pied pendant quelques mois, nous installâmes un nouveau Magasin à Saint Jean d'Âcre, peu avant les évènements de la troisième croisade. Nous nous relayions pour la garde des établissements, mais une lettre de ma mère vint chambouler nos ambitions. Ce fut une lettre brève et pleine de sentiments... Elle disait :

Maria Falconi Le 22 Avril 1189
Florence

A Dante Falconi, Damas.

Mon cher fils, je te fais parvenir cette lettre de toute urgence, car je crains que la Terre sur laquelle tu t'es installé ne soit qu'un fauteuil de guerre. J'ai entendu dire que les hostilités pour la Terre Sainte allaient reprendre, de plus grande envergure encore. Je ne sais rien en détail, j'ai entendu parler des Anglais, d'un certain Saladin, mais rien du plus. Prends garde à toi, n'hésite pas à revenir à Florence si Damas devient trop dangereuse.

Prends bien soin de toi, réponds moi s'il te plait.

Mamà.


La guerre était à nouveau déclarée. Il était vrai que des tensions s'étaient à nouveau ressenties. Mauvais pour le vendeur, mais bon pour le guerrier... Peu de temps après la nouvelle, je répondis à ma mère que je ne pouvais quitter Dama,s c'était encore plus risqué. Je lui ai aussi dit que je ferai attention à mon commerce et à ma peau, mais que je ne me laisserai pas faire. Il n'était pas nécessaire de lui en dire plus, et ne surtout pas lui faire part de ce besoin de violence qui naissait en moi. Les préparatifs de la croisade ne raisonnèrent que peu sur Damas, et les premières batailles ne se ressentirent même pas. Ce n'est que lorsque je vis mon associé revenir blessé, ballotant sur un de nos chevaux que je compris que les hostilités étaient vraiment lancées. Il revenait de Saint Jean d'Âcre, et m'expliquait les tensions qui émanaient de cette ville. Conrad de Montferrat, qui assiège pour repartir, contré par Saladin, pour ensuite assiéger la cité... C'était d'un compliqué, je ne voulus pas m'attarder sur le problème, l'important était de ramener la marchandise présente sur place. J'ai donc fait d'une pierre deux coups. Je partis pour Saint Jean d'Âcre.

Lorsque j'arrivai, la ville était assiégée, et de violents combats éclataient souvent près des murailles. C'était là ma clef pour y entrer. Sympathisant avec quelques Croisés, je parvins à gagner leur amitié en prêtant ma dague à leurs assauts, en leur expliquant ma situation, par rapport à mon magasin. Le sang que j'avais fait couler influença grandement leur décision, et après maintes discussions, ils m'autorisèrent à rentrer dans la cité, seulement accompagné de ma dague. Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas battu à mort, que je n'avais point tué. Et à chaque fois que j'ôte une vie, c'est cette sensation qui me prend, cette essence indescriptible, qui s'empare de moi, et qui en demande toujours plus... Peu importe, j'étais dans la cité, je devais baratiner les soldats de Saladin autant que les croisés pour pouvoir m'assurer un retour saint et sauf à Damas. Les gardes m'interpellèrent donc, je leur parlai de mon magasin, je leur assurai que je vivais à Damas, qui était encore dirigée par l'empire de Saladin, que j'avais tué des croisés en forçant le siège. Ceux ci eurent du mal à me croire, mais j'usai de la même ruse en leur promettant mon aide lors d'une bataille. Les origines et les aptitudes à se battre sont bien utiles dans de telles circonstances je dois l'avouer. Mes origines Italiennes m'avaient aidé avec les Croisés, et mon domicile à Damas avec les Sarrasins. Et aux deux camps je prêtai ma lame. Je n'avais que faire de ces guerres de religion, je voulais simplement réussir dans la vie. Je m'équipai tel un défenseur d'Âcre, et partis tuer du Croisé.

Le subterfuge fut total, et je parvins donc à rassembler la plupart de la marchandise de notre établissement sur une charrette, pour quitter Saint-Jean d'Âcre, sans problème. Lors de mon retour, je fus bien évidemment arrêté par le siège, mais les armes et les casques Sarrasins que je leur ai offert en guise de gage m'assurèrent un passage aisé.
C'est ainsi que je rentrai à Damas, chargé de biens. Je fus attaqué par deux fois sur le trajet du retour par des brigands. Et aucun d'entre eux ne pourra rien attaquer à présent. Je suis donc rentré à Damas, passant les portes de la ville sans trop de problème, en contant aux gardes les évènements survenus à Saint-Jean d'Âcre, laissant les ragots tourner dans les faubourgs. Notre magasin resta donc fleurissant, et mon associé fut ébahi par mon discours, car lui seul connut la vérité vraie. Je ne suis pas fier de mes mensonges, mais ça me permit à moi et à mon collègue de vivre tranquillement jusqu'à la fin de la croisade.
Les années passèrent donc, sans problème ni action, jusqu'à ce que la paix soit signée, et Saint-Jean d'Âcre libérée. Là bas, tout notre étalage était à refaire.

Mais c'est sur cette note que se finit mon récit, ces vingt huit années qui me séparent de ma naissance, et qui me font avancer. Sur cette note je m'en retourne cueillir le jour et la vie, pour défier le futur, de nouvelles fois...



FIN DE L'HISTOIRE


Dernière édition par Dante Falconi le Jeu 25 Déc - 20:23, édité 6 fois
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Yassir Abdel Bassir

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MessageSujet: Re: Dante Falconi   Dante Falconi Icon_minitimeVen 19 Déc - 22:05

Enfin, on peut toujours demander confirmation aux admins mais nos deux avatars même pour être deux fois le même personnage ne se ressemblent pas tant que ca...

Tant que tu gardes le personnages des premiers épisodes de prince of persia, ca ne ma dérange pas, reste à voir si tu peux. Very Happy
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MessageSujet: Re: Dante Falconi   Dante Falconi Icon_minitimeVen 19 Déc - 23:45

Way c'pareil =_= je suis passée en vitesse et j'ai pas bien regardé (honte a moi qui les ai tous finis en plus les PoP x_x)

Bref... peu importe (et evitez de flooder dans les présentations s'il vous plait, merci)
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Laël Ezriel

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MessageSujet: Re: Dante Falconi   Dante Falconi Icon_minitimeSam 20 Déc - 20:28

Pour l'instant il y a aucun soucis seulement j'attends de voir la suite pour pouvoir valider car tu n'appartiens pas à un ordre définit.
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MessageSujet: Re: Dante Falconi   Dante Falconi Icon_minitime

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